L’insecte médicinal

Description :

Quand on parle de biodiversité, les espèces en danger auxquelles on fait allusion sont surtout des mammifères, des oiseaux ou des plantes. Pourtant, sur les 1,5 millions d’espèces décrites sur terre, les mammifères n’en représentent que 0,3 % et les vertébrés 4%. Les plantes, dont est issu un médicament sur 2, représentent 17% des espèces.

Les arthropodes terrestres qui comprennent les insectes, les araignées, les scorpions, les mille-pattes et les cloportes comptent 1 million d’espèces soit les deux tiers de toutes les espèces vivantes sur terre. Malgré cela, c’est le groupe dont on parle le moins dans les inventaires de la biodiversité, et les recherches de nouveaux médicaments issus d’arthropodes terrestres n’en sont qu’à leurs balbutiements./divdivbr //divdivBien que la médecine occidentale moderne ait presque totalement délaissé l’emploi des arthropodes terrestres (pourtant très prisés jusqu’au 19ème siècle), d’autres médecines traditionnelles les ont employés et continuent de les utiliser.

Ce livre décrit, dans chaque continent, l’utilisation par l’homme dans les médecines du monde, de plus de 300 espèces d’arthropodes terrestres comme agents thérapeutiques. Il tente de faire ressortir, à travers des témoignages, l’historique et les documents consultés, des liens entre les molécules identifiées et les remèdes, en écartant leurs vertus symboliques, psychologiques ou magiques.

De nombreuses convergences, concernant l’utilisation des insectes médicinaux entre continents différents, sont montrées, ce qui suggère une efficacité des remèdes. Certaines indications ont été confirmées expérimentalement, et les dernières recherches effectuées sur le groupe d’insectes médicinaux sont décrites, ainsi que les molécules potentiellement actives découvertes. Les voies de recherches les plus prometteuses pour la découverte de nouveaux médicaments sont également mentionnées.

Les insectes et autres arthropodes terrestres représentent LE véritable réservoir de la biodiversité sur terre. C’est également, par la loi des nombres, le plus gros réservoir de futures molécules médicaments.