Guide pratique de la banque de données Prélude

Le contenu

La banque de données PRÉLUDE, concerne l’utilisation de plantes dans diverses médecines traditionnelles vétérinaires et humaines en Afrique sub-saharienne.

Initialement, cette banque de données a été produite au Laboratoire de Botanique Médicale de l’Université de Louvain-la-Neuve par Martine Baerts-Lehmann et Jean Lehmann lehmann.baerts@gmail.com

Avant de consulter directement la banque de données, nous vous conseillons de lire l’introduction technique et ensuite de sélectionner des données dans la banque.

Introduction technique à la banque de données PRÉLUDE concernant l’utilisation de quelques plantes en médecines traditionnelles vétérinaire et humaine en Afrique sub-saharienne

Il est utile pour des chercheurs, des médecins, des vétérinaires, des moniteurs agricoles etc de disposer d’une documentation regroupant de manière condensée des informations d’origines diverses, sur l’usage de plantes médicinales dans diverses régions d’Afrique.

Cette banque de données tend à répondre à ce besoin.

Les informations qui y sont consignées proviennent d’articles scientifiques, de livres, de communications à des congrès ou directement au Sous-Réseau Prélude « Santé, productions animales, environnement ».

Chaque plante fait l’objet d’autant de fiches que d’auteurs qui la citent dans une communication. A partir de ces renseignements, une liste de rubriques est encodée. L’ensemble de celles-ci permet d’obtenir une vue synthétique et concise des résultats des enquêtes ethnobotaniques dont les responsables de la gestion de cette banque ont pu prendre connaissance.

Souvent les indications sont sommaires ; seules quelques rubriques ont pu être complétées. En effet s’il est possible de trouver un nombre considérable d’articles faisant mention de l’utilisation de plantes médicinales, leurs auteurs ne le font souvent que de manière anecdotique ou pour répondre à une préoccupation particulière. Il est donc rare de pouvoir dresser une fiche signalétique complète. Cependant les auteurs estiment que toute information doit être transmise aussi partielle soit-elle.

Dans cette banque de données, nous consignons une fiche par plante contenant les rubriques suivantes :

  • nom de la plante
  • nom de la famille
  • nom du ou des récolteurs-enquêteurs
  • référence bibliographique
  • assignation d’un n° code pour chaque référence
  • pays du lieu de la récolte
  • localisations régionales du pays (Afrique de l’ouest, centrale, etc.)
  • nom(s) vernaculaire(s) de la plante
  • maladie(s) ou symptôme(s) traité(s)
  • fréquence d’utilisation
  • type de médecine (humaine ou vétérinaire) Ces trois rubriques sont reprises en une notation abrégée appelée « sigle maladie » sous la forme H (X,Y) ou Vindice(X,Y)
  • association de cette plante pour cette recette avec d’autres espèces végétales
  • recettes d’utilisation, soit : les organes utilisés, la préparation de la drogue, le mode d’administration, les rites accompagnant la prise de la drogue
Les significations de H(X,Y) ou de Vindice(X,Y) sont les suivantes :
  • H pour les recettes pour les humains
  • V pour les recettes pour les animaux
pour les indices :
  • Vb -> bovins
  • Vcanis -> canidés
  • Vc -> caprins
  • Vch -> chameaux
  • Véq -> équidés
  • Vl -> lapins
  • Vmono -> monogastriques
  • Vo -> ovins
  • Vpc -> porcs
  • Vp -> poissons
  • Vr -> ruminants
  • Vv -> volaille
  • V -> sans précision de l’espèce animale

pour H(X,Y) ou V indice(X, Y)
X repère le type de symptôme ou de maladie.
La signification des sigles H(X, ) et V(X, ) est reprise dans la liste des sigles.

pour H(X,Y) ou V indice(X, Y)
Y indique le nombre de fois où cette plante a été récoltée pour ce symptôme par un enquêteur particulier. Nous laissons un blanc en cas d’absence de ce renseignement.
Parfois nous notons f pour fréquent, r pour rare. Certaines enquêtes font état de pourcentages.

A l’heure actuelle, la banque de données regroupe près de 44.500 fiches

Ces fiches (une par plante et par auteur différent) permettent au lecteur d’avoir une vue synthétique pour l’ensemble de l’Afrique sub-saharienne et de situer ses propres informations dans ce contexte. Elles permettent également d’établir des rapprochements utiles entre familles, espèces et symptômes tant pour la médecine traditionnelle humaine que vétérinaire.
On retrouve dans la bibliographie les informations concernant les ouvrages dont sont extraits les renseignements consignés dans cette banque.

Nous avons adopté la nomenclature de J.P LEBRUN et A. L. STORK, accessible sur le site http://www.ville-ge.ch/musinfo/bd/cjb/africa/recherche.php