Yassine Mallem
Depuis 2018, la SFE fait partie intégrante de mon parcours en tant que Professeur de pharmacologie vétérinaire et responsable du Diplôme Inter-Ecole (DIE) de phytothérapie vétérinaire. J’y ai trouvé bien plus qu’une simple société savante : un véritable espace d’échange, de curiosité et d’ouverture. Les échanges y sont riches, ouverts et toujours stimulants. Cela m’a permis de regarder ma discipline sous un autre angle, de nourrir ma réflexion sur la place des plantes dans la santé, et d’enrichir mes cours et mes échanges avec les étudiants.
Tout a commencé par mon adhésion et la lecture régulière de la revue Ethnopharmacologie, qui est vite devenue pour moi une source d’inspiration. Puis j’ai eu la chance de relire quelques articles avant publication : un exercice exigeant mais passionnant, qui m’a permis de rester près de l’actualité scientifique dans le domaine.
Au fil du temps, j’ai pu publier les travaux de thèse d’exercice vétérinaire que j’encadre, ce qui a permis de mettre en lumière l’importance de l’usage raisonné des plantes en santé animale. J’ai également eu le privilège d’écrire un éditorial, une expérience marquante ! Ce texte a donné de la visibilité à notre DIE et a suscité de belles rencontres.
L’un des moments forts de cette collaboration a été d’inviter le président de la SFE à intervenir dans notre DIE dès son ouverture en 2018. C’est une vraie chance pour nos stagiaires de bénéficier d’un regard extérieur et de rencontrer des acteurs engagés de l’ethnopharmacologie ; c’est aussi une belle vitrine pour notre diplôme.
Pour moi, la SFE n’est pas seulement une société scientifique : c’est un lieu qui relie, qui donne du sens, et qui alimente ma intérêt pour les médecines traditionnelles, particulièrement les plantes et leur rôle en santé.