J’ai découvert la SFE en 2008, alors que j’étais étudiante en pharmacie et  déjà passionnée par les plantes médicinales. J’ai eu le sentiment d’avoir  enfin trouvé ma voie. J’ai suivi le stage d’une semaine à Metz, dévoré les numéros d’Ethnopharmacologia les week-ends chez mes parents, et choisi d’orienter mes stages au plus près de cette thématique. C’est ainsi que je suis partie trois mois à Phnom Penh, au Cambodge, où j’ai mené, en binôme avec une étudiante cambodgienne, une enquête ethnopharmacologique sur les plantes antidiabétiques. J’ai défendu ma thèse d’exercice pour le diplôme de Docteur en Pharmacie sur l’utilisation des insectes en médecine traditionnelle, avant que mon parcours de jeune chercheuse m’éloigne quelque peu de  l’ethnopharmacologie. Et depuis ma prise de poste à l’Université de Tours en  2020, j’ai renoué avec l’ethnopharmacologie : je me suis réinscrite à la SFE et j’ai mis en place un cours d’initiation à l’ethnopharmacologie, destiné aux étudiants en pharmacie ainsi qu’à ceux du Master Plantes et Société. À la fin de ce cours, où la SFE est bien sûr présentée, il y a toujours un ou une étudiant·e qui vient me voir, les yeux brillants, émerveillé·e par la découverte de cette science interdisciplinaire. C’est à chaque fois une immense joie pour moi de leur avoir ouvert cette porte.

Membre de la SFE