Description :

Dans ce travail, a été présentée une étude bibliographique concernant l’aubépine, plante médicinale bien connue.

Célébrée déjà par Dioscoride, l’aubépine reste l’une des plantes les plus recommandées en médecine populaire dans le traitement des maladies cardiaques.

Les botanistes se fiant à des caractères morphologiques distinguent deux sous-espèces voisines : C. oxyacanthoides et C. monogyna. L’aubépine est très commune en France, et peuple largement les bois et les haies. Elle est répandue dans presque toute l’Europe, le nord de l’Afrique, l’ouest de l’Asie et en Amérique du Nord.

La drogue officinale est constituée par les sommités fleuries qui sont cueillies en début de floraison, et ensuite séchées rapidement couche mince.

Les propriétés pharmacologiques des fleurs et des fruits sont diversement estimées selon les auteurs. Pour les uns, c’est l’aspect sédatif vis-à-vis du système nerveux central et du cœur, pour les autres, on parle d’effet tonifiant vis-à-vis du myocarde, d’action dilatatrice des coronaires et d’action hypotensive.

À quels constituants chimiques rapporter ces effets physiologiques ? Grâce à des travaux sérieux et importants, on peut penser que ces constituants appartiennent à trois catégories chimiques : les polyphénols, les amines et les triterpènes, et c’est sur les polyphénols que s’est porté le plus grand intérêt.

En ce qui concerne la toxicologie de cette plante, les extraits de plante sont toujours considérés comme très peu toxiques, d’après les auteurs.

L’aubépine peut être utilisée en nature, c’est-à-dire sous forme de tisanes. On l’emploie le plus souvent sous forme de préparations galéniques. Les plus couramment employées sont, d’une part, la teinture au 1/5 et, d’autre part, l’extrait fluide, toutes deux inscrites à la Pharmacopée Française.