Témoignage d’un médecin rhumatologue sous Plaquénil

Voici le témoignage du dr. Patrick Bernard, médecin rhumatologue à Metz (19 avril 2020)

 

Je suis sous Plaquénil, à dose de 600 mg/ jour depuis 14 jours. Auparavant, en attendant d’en avoir, j’avais pris 10 jours de Nivaquine dosée à 100 mg/ 6 fois par jour, donc une dose équivalente à 600 mg de Plaquénil/ jour.
Je me suis placé sous Zithromycine en début de traitement sur 5 jours.

Voici les raisons de mon choix :

–  Je prescris le Plaquénil depuis plus de 35 ans sans avoir observé d’effets secondaires moyennant un choix parmi les patients : ceux ayant des troubles du rythme cardiaque sont bilantés avant traitement

–  Ce médicament a été utilisé par des millions de grands voyageurs voire plus, et des milliers de médecins (dermatologues, rhumatologues, internistes, infectiologues, etc, ) et a largement fait ses preuves

–  S’il ne constitue pas en soi le traitement du Covid, il est prouvé qu’il réduit la charge virale, les troubles immunitaires en cascade, incontrôlables, ce qui réduit donc l’agressivité de – 70 à – 80 %, et évite donc, à mon analyse, le passage de la complication la plus redoutable : la détresse respiratoire aiguë, nécessitant intubation, coma artificiel, etc, etc

–  Car je ne sais pas dans quel état seront ceux qui survivront

–  Ce que j’ai voulu m’éviter pour des tas de raisons personnelles

–  80% de la population sera touchée par le virus mais seuls 5% présenteront des formes graves, les
autres guériront

–  Le Plaquénil restant dans le corps entre 40 et 60 jours, il devrait me permettre de traverser la 
période critique

–  Je ne souscris pas aux rivalités de personnes qui mettent en jeu la vie de milliers de personnes

–  Certes, il y a la vérité scientifique, qui nécessite de connaître les effets des traitements avant de 
proposer de les prescrire, mais il y a aussi les situations d’urgence où il faut mettre en place des traitements sur des arguments cliniques, sans attendre les résultats des tests biologiques ou immunologiques qui demandent des semaines

– Car pendant cette période, nombre de soignants exposés, décèderont en attendant les résultats des tests

–  Car des procédures en recherche de responsabilité seront mises en place, à juste titre, sous des motifs divers, mais fondés

–  Car je pense que chacun a le droit de faire un choix, celui de suivre ou non un traitement, en concertation avec son médecin, et non d’être infantilisé

–  Car nombre de médecins généralistes se sont levés contre cette interdiction

–  Car la célèbre FDA, Food and Drug Administration des USA, qui est l’organe le plus rigoureux qui soit en matière de sécurité sanitaire, a autorisé, comme la Chine, cette prescription dans cette indication

–  Car le Pr R. est probablement un illuminé, en tout cas très atypique, mais personne dans la communauté 
scientifique ne remet en cause ses compétences ni son talent, sauf rivalités de personnes et d’egos

–  Qui se souvient du Dr BASTIEN, cet omnipraticien vosgien qui a sauvé nombre de vies humaines en découvrant le traitement qui guérit l’ingestion réputée mortelle d’amanite phalloïde, qui dû à maintes reprises s’en administrer pour convaincre la communauté médicale de la validité de son traitement dénié par les thuriféraires de l’Académie de médecine qui le raillaient ?

–  L’Histoire lui a rendu justice, car son traitement reconnu aux USA, est maintenant LA référence mondiale en matière de traitement de cette intoxication mortelle

– Car voici le deal
 : 1) soit le Plaquénil n’a aucune efficacité et j’ai pris, sur une période courte, un traitement inutile mais sans effet secondaire, pour rien,
2) soit je me suis prémuni préventivement

 

J’ai eu l’occasion d’exposer mon point de vue à de nombreux Confrères qui me le demandaient, et à qui de droit et de pouvoir, et je me félicite que le soir même, pure coïncidence, le décrêt soit signé, autorisant la prescription aux rhumatologues dont je suis, médecins de médecine interne, et hospitaliers à prescrire à nouveau le Plaquenil avec toute précaution.

De sorte qu’à ceux qui me l’ont demandé et dont je connaissais l’état de santé ou l’absence de contre-indication, j’ai prescrit le produit, comme nombre de mes collégues. Pour les autres, je leur ai conseillé de prendre l’avis des médecins traitants. Certains m’y ont autorisé sous ma responsabilité ce que j’ai fait

Il y a d’autres arguments : lorsqu’on a contracté le Covid, sous une forme mineure comme le seront 80% au moins de la population, on est immunisé au moins pour un an – le temps que sorte le vaccin. Donc pourquoi ne pas mettre en place un dépistage de masse, chacun ayant le droit de savoir :

–  s’il a été contaminé ou non
–  s’il est contagieux ou non
–  s’il est guéri ou non
–  s’il doit encore se protéger ou non
–  s’il peut retravailler ou non

Quant à la question de savoir si un avertissement a été donné par la Chine dès janvier, je ne donnerai pas la réponse bien que la connaissant. Elle sera publique dans quelques mois, et ce n’est pas encore le moment – il faut regarder devant.

 

Que faire ?

Poursuivre le confinement en attendant une diffusion large des tests, par sérologie (prise de sang) car les dépistages par écouvillonnage sont entâchés de 35 à 40% d’erreurs.

 

Faut il que la population porte des masques ?

Oui, j’en ai donné ce matin a un policier qui me contrôlait en me rendant à mon cabinet pour assurer les urgences et envoyer les traitements aux malades et les exhorter à ne pas interrompre les chimiothérapies, et autres traitements lourds. En effet, on oublie les autres patients, atteints de pathologies nécessitant la poursuite des traitements ; il y a plus de morts d’autres pathologies par an, et seuls 5% des cas de Covid présentent des complications gravissimes.

 

Voici exposé de l’avis qui est le mien. 
Peut-être que l’histoire démontrera le contraire – mais pas que la charge virale, donc l’agressivité du virus, est réduite très significativement, et cela me suffit. 
Peut-être serais-je touché dans les semaines à venir mais à un moment, il faut croire en ce que l’on fait, ce que l’on pense, et le dire ou l’écrire.
L’urgence de la situation le requiert. C’est aussi le rôle d’un médecin. Entre science et urgence, il faut choisir.